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Ma pratique de la supervision

Le superviseur : un caméléon.

Le caméléon représente bien le rôle du superviseur dans sa dextérité de mouvements.  Agile à se  mouvoir dans toutes les directions, il fait fi des lois de la pesanteur en utilisant sa queue pour se suspendre tête en bas. Par sa présence, sa grande capacité d’écoute, son sens de l’observation aigu, le superviseur porte un regard à la fois distancié, global, détaillé et renversé des situations. Il  fait feu de tout bois et accueille tout ce qui survient durant la supervision. Son rôle est de mettre du sens et de donner un éclairage à toute situation du point de vue de la supervision.  Il réinterroge ce qui émerge et le remet dans le cadre  par des questions du type : Qu’est ce que cet événement nous indique ? De quelle manière reflète t-il quelque chose du groupe ?  Qu’est-ce qu’il vient toucher en nous ? En quoi nourrit-il, enrichit-il, transforme t-il notre supervision ? Qu’est-ce qu’il fabrique de nouveau dans ce qui est en train de se vivre maintenant ?  Qu’est-ce qu’on apprend de ce moment? Comment pourrait-on utiliser cette apprentissage dans notre contexte professionnel ?...

 

Le superviseur doit répondre aux attentes des supervisants et identifier leurs besoins. Particulièrement s’il s’agit de groupes hétéroclites, avec des personnes ayant des différences de niveaux de formations, d’années d’expériences professionnelles, de sensibilités, de psychologies et de pratiques.